L'invention concerne de l'ADN provenant du virus de la diphtérie aviaire (VDA) fournissant une région non essentielle où peuvent être insérés des gènes étrangers et permettant ainsi la construction d'un vecteur destiné à la recombinaison homologue avec un VDA de type sauvage, ce qui permet d'utiliser le VDA recombinant ainsi obtenu pour la vaccination d'animaux, notamment de poulets. Dans cette invention, la région non essentielle se compose en substance d'une longueur d'ADN provenant de la séquence unique longue de la séquence répétée inversée terminale (RIT) du VDA, ou provenant de la région située au niveau du VDA correspondant approximativement aux gènes D8 et D9 du fragment HindIII D dans le virus de la vaccine.