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<p>L'invention concerne un procédé de contrôle d'un moteur synchronecaractérisé par sa constante de couple kt pour fournir un couple moteur Tmot en fonction de la vitesse du moteur (n) et du couple souhaité (Tref). Le procédé fait appel à une commande vectorielle dans laquelle on calcule en fonction de la vitesse les courants de référence Isdref et Isqref définissant l'angle de calage γ par rapport à l'axe q. Deux vitesses de référence (nn, nmax) sont définies en fonction des objectifs à atteindre. En dessous d'une première vitesse de référence (nn), Isqref = - Tref/Kt et Isdref = 0. Une fois cette vitesse de référence atteinte, on commence le défluxage en injectant du courant selon l'axe d. L'angle de calage augmente alors linéairement en fonction de la vitesse. L'augmentation du courant de référence Isdref est limitée par le fait que le courant moteur ne peut pas dépasser la valeur maximale que supporte le calculateur électronique Imax. Tant que cette valeur n'est pas atteinte, le courant de référence vaut Isqref = - Tref/kt de sorte que le couple moteur vaut le couple souhaité. La valeur Imax atteinte, il n'est plus possible de maintenir Isqref proportionnel au couple souhaité, Isqref diminue tandis que Isdref augmente encore. Lorsque Isqref atteint O et Isdref = Imax, l'angle de calage vaut π/2 et la vitesse n = nmax. Le couple moteur est alors nul. Ce procédé permet d'utiliser des moteurs à coefficient de couple kt élevé, donc avec un courant moteur relativement faible pour avoir une consommation de courant batterie faible dans les conditions d'utilisation courantes (couple moteur élevé, faible vitesse) tandis que la consommation aux conditions d'utilisation exceptionnelles (coup de volant) est plus élevée.</p> |
