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<p>Procédé permettant de prévenir ou de limiter une réaction de rejet hyperaigu qui se produirait normalement après une greffe sur un récepteur primate, y compris humain, d'un organe prélevé sur un porc. Normalement, les anticorps anti-porc dans le sang du récepteur se lient aux antigènes de porc présents sur les cellules endothéliales de l'organe greffé, et déclenchent une série de réactions complémentaires en cascade qui provoquent la nécrose de l'organe dans les minutes ou les heures qui suivent. Le procédé décrit consiste à faire passer au moins 2 à 3 volumes de plasma du récepteur primate sur une colonne stérile et exempte de pyrogène couplée à une protéine qui se lie à l'immunoglobuline du plasma du récepteur et l'élimine, et à procéder ensuite à la greffe de l'organe de porc dans le récepteur primate. Ce traitement, que l'on répète de préférence pendant plusieurs jours avant et après la greffe, prévient ou limite la réaction de rejet hyperaigu, en éliminant les anticorps anti-porc du plasma du récepteur. Ce procédé permet d'éliminer plus de 99 % de l'IgG totale et plus de 99 % de l'IgM totale du récepteur. Il réduit également de 50 à 500 fois l'immunoglobuline anti-porc, ainsi que de 15 à 60 % l'activité complémentaire potentielle. Cette invention permet aussi d'obtenir du plasma humain dépourvu d'immunoglobuline pouvant être perfusé dans le récepteur humain d'une greffe d'organe de porc.</p> |
