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On peut améliorer la résistance à l'oxydation d'un fluide à base de cyclophosphazène (tel qu'un lubrifiant ou un fluide hydraulique) en rajoutant au fluide une quantité inhibitrice d'oxydation de phosphine d'aryle ou d'oxyde de phosphine. La quantité d'aryle de phosphine ou d'oxyde de phosphine représente de préférence de 0,001 à 5 % en poids. La phosphine d'aryle ou l'oxyde de phosphine peuvent être (a) une triarylphosphine symétrique de formule R3P dans laquelle R représente 4-trifluorométhylphényle, 3-trifluorométhylphényle, 3-trifluorométhoxyphényle, 3-(3-trifluorométhylphénoxy)phényle, 3-(perfluoro-2,5-diméthyl-3,6-dioxanonyl)phényle ou 1-naphtyle; (b) un oxyde d'une desdites triarylphosphines symétriques; ou (c) 1,3-bis(diphénylphosphino)benzène. Le fluide à base de cyclophosphazène est de préférence un phosphazène cyclique de (phénoxy fluoré) (3-perfluoroalkylphénoxy) représenté par la formule générale (I) dans laquelle n est représente entier compris entre 3 et 7; R représente individuellement à chaque fois du phénoxy fluoré ou du 3-perfluoroalkylphénoxy; et dans laquelle la proportion de phénoxy fluoré par rapport à celle de 3-perfluoroalkylphénoxy est comprise entre 1:5 et 1:5. Bien qu'elle soit utile en tant qu'anti-oxydant dans d'autres fluides tels que les éthers polyphényliques, les polyesters aliphatiques perfluorés et les esters de polyol, l'activité anti-oxydante des phosphines d'aryle et des oxydes de phosphine définies dans les fluides à base de cyclophosphazène est inattendue en raison de la différence significative des liens de dégradation oxydative entre les cyclophosphazenes et ces autres fluides. |
