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Selon un procédé de combustion de combustibles contenant de l'azote ou du soufre et de l'azote, la combustion est subdivisée par injection échelonnée d'oxygène (de préférence sous forme d'air) en au moins deux zones de combustion. Dans la première zone de combustion, on établit des conditions stoechiométriques riches en combustibles, où l'azote chimiquement lié dans le combustible (en d'autres terms, l'azote lié au combustible) est essentiellement converti en azote moléculaire. La deuxième zone (finale) de combustion comprend au moins deux étages. Dans le premier étage de la zone finale de combustion, les produits de combustion qui sortent de la première zone de combustion continuent à brûler dans des conditions stoechiométriques riches en combustible, de préférence avec un taux stoechiométrique entre l'oxygène et le combustible compris entre 0,80 et 1,0 environ, à une température inférieure à 2200 K (1927 °C, 3500 °F) environ. Dans le deuxième étage de la zone finale de combustion, les produits de combustion qui sortent du premier étage brûlent à un taux stoechiométrique entre l'oxygène et le combustible supérieur à 1,0 environ et à une température inférieure à 1500 K (1227 °C, 2240 °F) environ. Dans cette zone finale, la combustion s'achève, alors qu'on évite la formation de NOx nouveau. On peut ainsi appliquer ce procédé pour réduire des émissions de composés azotés indésirables (par exemple NOx) qui se forment d'habitude au moment où la combustion du combustible s'achève. Ce procédé est particulièrement utile pour des gaz riches en combustibles émis par un brûleur, afin de réduire les polluants de l'air causés par la teneur en soufre et en azote du combustible. |
