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<p>Procédé permettant d'inhiber une résistance à la transfusion plaquettaire, et consistant à administrer les plaquettes d'une tierce personne à un patient dont on a constaté que les polypeptides de la glycoprotéine Ibalpha plaquettaire, exprimés de l'ADN du patient, contiennent soit des restes de thréonine ou de méthionine, soit des restes des deux éléments, dans la position de reste amino acide 145 de cette glycoprotéine. Les plaquettes de la tierce personne contiennent, exprimé au niveau de la position de reste 145 du polypeptide de la glycoprotéine Ibalpha, des aminoacides identiques à ceux exprimés sur les polypeptides de la glycoprotéine Ibalpha des plaquettes du patient. L'invention décrit également un anticorps, ou un fragment d'anticorps, sous une forme pratiquement pure, comprenant comme épitope un domaine de la glycoprotéine Ibalpha, l'affinité dudit anticorps, ou d'un fragment de ce dernier, pour ledit épitope, dépendant de l'identité du reste aminoacide au niveau de la position 145 de la glycoprotéine. En outre, dans un procédé de stockage d'une provision de plaquettes destinée à un usage thérapeutique pour un patient, un perfectionnement consiste à séparer les plaquettes en trois stocks en fonction du lait que le reste 145 des polypeptides de la glycoprotéine Ibalpha desdites plaquettes comprend: (A) thréonine; (B) méthionine; ou (C) à la fois thréonine et méthionine. Une méthode de dosage immunologique est également décrite, laquelle consiste à mettre en contact un échantillon de sang, ou une composition dérivée de celui-ci, avec la forme alloantigénique Thr ou Met145 de la glycoprotéine Ibalpha, ou un fragment de celle-ci contenant le locus THr/Met145, et à déterminer la présence d'un complexe formé par un anticorps et une forme de ladite glycoprotéine ou d'un fragment de celle-ci.</p> |
