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Lors du coulage sous pression de blocs de pierre dans un moule cellulaire (8), on a coutume de remplir complètement les cellules (30) avec du béton de coulage, avant d'exercer une pression vers le bas sur le moule au moyen d'un organe de tassement (14) qui est pourvu de plaques d'application de charge (18) et dont la section transversale correspond à celle des cellules prises séparément, afin de comprimer le béton dans ces cellules. On obtient ainsi une épaisseur uniforme des éléments coulés à l'intérieur de limites de tolérance assez extensibles, sans toutefois leur conférer une résistance uniforme étant donné que la quantité d'air qu'ils contiennent varie. Afin de conférer une résistance prescrite également aux éléments les moins comprimés, on doit généralement utiliser une surdose de ciment pour le béton. Dans cette invention, on utilise un organe de tassement (14) dont les plaques d'application de charge (18) sont mobiles séparément dans la direction d'application de la pression, de sorte qu'elles compriment le béton dans les cellules d'une façon assez similaire, c'est-à-dire de façon à conférer aux éléments une résistance assez uniforme, qui conditionne un mélange de ciment réduit au minimum. Les éléments en pierre comprimés présentent des hauteurs différentes les unes des autres, mais on a observé que ces variations de hauteur peuvent être maintenues dans des limites de tolérance prescrites en ce qui concerne la hauteur des pierres. On obtient la mobilité séparée des plaques d'application de charges (18) soit en les montant sur des cylindres de pression séparés soit en les maintenant au moyen de ressorts constitués par des blocs en caoutchouc (34). |
